Cette page recense toutes les informations, les échanges et les produits autour du Parc National Macaya
Le parc national de Macaya constitue la zone cœur de la réserve de biosphère du massif de la Hotte, désignée Réserve mondiale de biosphère par l'UNESCO en 2016. C’est la plus grande concentration d’espèces endémiques au monde : 102 espèces de fougères, dont trois endémiques, 141 orchidées, dont 38 endémiques, qui n’existent que là. Le parc a été durement touché par l’ouragan Mathieu. Les estimations d’impact allaient de 50 a 95% selon les zones du parc.
A la suite de Mathieu, le parc a mis en place un nouveau plan de gestion, et les activités du RO ont été conçus de façon à soutenir ces activités, permettant de mieux comprendre l’évolution de l’impact anthropique dans le période de relèvement.
Etat de la végétation du Parc Macaya entre le 23/12/2016 (Gauche) et le 08/12/2017 (Droite)
Les zones : Rouge = endommagées après l'ouragan, Bleu = regénération en cours, Noir = non analysée (nuages)
Carte Copernicus EMSN051 European Commission (SERTIT)
La première priorité a été de déterminer l’impact dans le parc, à la fois suite à Mathieu, et dans les années qui ont suivi, par rapport à l’activité forestière. Sur fond CNES, le SERTIT a travaillé sur des images très haute résolution afin d’établir ce bilan d’impact dès 2017. L’état du parc a fait l’objet d’une première activation du service Copernicus Risk and Recovery en 2018 puis une seconde en 2020. Entre ses deux activations, une activité plus ciblée proposé par la Banque interaméricaine de développement (BID) et financé par le CNES a visé à comprendre les activités anthropiques dans le parc et dans des zones limitrophes. Une activité visant à cartographier les sentiers du parc a été menée. Un des objectifs de cette étude est de voir si lorsque des activités économiques sont développées en zone limitrophe, les parties du parc connexes sont moins affectées par l’homme.
Responsable pour cette thématique :
ONEV, Ministère de l'Environnement
ANAP
Travaux réalisés par le CNES/SERTIT et Copernicus / European Commission
Imagerie (fourniture) : SPOT 6/7 (CNES), Pléiades (CNES)
Analyses des résultats et perspectives :
L'étude à long terme du parc par satellite présente des défis. Dans les mois qui ont suivi l'ouragan, cependant, il a été possible de mesurer la récupération de la végétation et de distinguer la nouvelle et l'ancienne végétation. Le parc a une topographie montagneuse, qui présente de nombreux défis d'ombre mais à cause de nombreux nuages cachant les récifs. L'analyse de l'impact anthropique nécessite des données à très haute résolution. L'analyse proposée par la BID a révélé un impact autour des domaines d'intérêt. Depuis 2019, la végétation a repris ses droits dans les zones peu peuplées: les images montrent une forte récupération de la végétation. Malheureusement les activités anthropiques encore présentes ne servent pas cette reprise.
Liste et liens vers les produits élaborés :